Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

nicolas sarkozy - Page 3

  • Demander la grâce pour Florence Cassez

    Communiqué de presse du 4 mars 2009

    Affaire Florence Cassez :
    Après l’annonce par l’Elysée que l’affaire Cassez
    serait à l’agenda des discussions franco-mexicaine,
    le report du voyage présidentiel ne s’impose plus.

    Mais c’est désormais une affaire politique !

    Jean-Luc Romero et Alain Fouché
    demandent au Président Sarkozy d’obtenir la grâce de Florence
    auprès du président mexicain.

    Ils demandent aussi un geste humanitaire avec la visite de Carla Bruni à Florence dans sa prison.




    Après avoir demandé le report du voyage officiel du président Sarkozy, suite à la condamnation de Florence Cassez à 60 ans de prison, Jean-Luc Romero, conseiller régional d’Ile-de-France et Alain Fouché, sénateur de la Vienne, prennent acte de l’annonce par l’Elysée que l’affaire de Florence serait évoquée dans les discussions officielles entre le président français et le président mexicain. Cette annonce rend caduque leur demande de report.
    Par contre, cette condamnation de la jeune française, qui constitue une vraie provocation vis-à-vis de la France, est incontestablement une décision politique qui nécessite un règlement politique. Aujourd’hui, la seule solution est que le Président Sarkozy demande la grâce de Florence au Président mexicain, notamment face à l’état d’épuisement de Florence.
    Jean-Luc Romero et Alain Fouché souhaitent aussi que Carla Bruni-Sarkozy fasse un geste humanitaire en rendant visite à Florence qui a absolument besoin d’être soutenue dans ce moment qui est pour elle incompréhensible et épouvantable.

  • Mobiliser la présidence de la République pour Florence

    Nicolas Sarkozy a avancé son voyage officiel au Mexique. Il y sera le lundi 9 mars 2009.
    Ce voyage est une occasion inespérée de rappeler au gouvernement mexicain l’importance que la France attache à ce qu’une solution soit apportée au calvaire que vit Florence Cassez dont tous les éléments du dossier prouvent l’innocence.
    Florence, après 3 ans d’emprisonnement, est à bout !
    Pour dire l’attachement que vous portez à Florence, envoyez des e-mails ou des fax [0142928739] à l’Elysée. Votre mobilisation est importante pour rappeler au Président à quel point les Français comptent sur lui pour aider Florence.

  • Des droits pour les beaux-parents

    Comme beaucoup de Français, j’ai eu un beau-parent : très exactement un beau-père. Ayant perdu mon père à l’âge de 11 ans, et ma mère s’étant remariée quand j’en avais 14, j’ai donc longuement vécu avec mon beau-père. Bien plus longtemps qu’avec mon père…
    Nos modes de vie ayant de plus particulièrement changés, la vie d’un enfant avec un beau-parent est devenue quelque chose de très fréquent – cela concerne une famille sur quatre. C’est pourquoi, j’ai trouvé intéressante la proposition du chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy, de présenter un projet de loi sur le statut du beau-parent. Mon amie, Dominique Versini, défenseure des enfants, avait proposé un tel projet ; il est donc important qu’il soit maintenant voté et mis en œuvre.famille.jpg
    Mais ce projet devra tenir compte des droits des parents naturels séparés et ne pas oublier la situation des familles homoparentales. Si ces deux conditions sont respectées, tout le monde a intérêt à une telle réforme. C’est important pour les beaux-parents, pour les enfants mais aussi pour les parents…

  • Les grèves, seul le pouvoir ne s’en aperçoit pas !

    grève.jpgA la fin de l’année, le président de la République s’amusait en évoquant ces grèves « dont désormais personne ne s’aperçoit. » Le moins qu’on puisse dire est que cette affirmation présidentielle est infirmée par la grève d’hier. Car toutes celles et tous ceux qui ont dû recourir hier aux services publics se sont bien rendus compte de la grande mobilisation populaire en ce jour de grève. A leurs dépens !

    De plus, ceux qui prennent les transports en commun régulièrement savent qu’il est rare qu’ils ne soient pas touchés régulièrement par un arrêt de travail. Alors dire que personne ne se rend compte des grèves, c’est bien montrer l’isolement des pouvoirs publics qui certes n’ont pas besoin d’utiliser les transports en commun…

    La grève d’hier doit en tous cas rappeler chacun au dialogue. Car le gouvernement a tort de prendre à la légère les actuels mouvements sociaux qui démontrent un vrai malaise dans le pays. Mais les partenaires sociaux doivent aussi éviter de prendre en otage trop régulièrement les usagers des services publics qui en sont en rien responsables d’un certain autisme gouvernemental…

  • Sarkozy et Delanoë d’accord sur les tours !

    La semaine dernière, les medias ont interprété les propos du président Sarkozy évoquant le manque d’ambition architecturale de la capitale comme une attaque de la gestion du maire de Paris, Bertrand Delanoë. Le président évoque, à juste titre, la nécessité d’ériger des tours à Paris. Je ne peux que me réjouir de cette déclaration du président que je partage come : je l’ai longuement évoqué dans mon dernier livre.

    Le hic, ce n’est pas que Bertrand Delanoë est opposé aux tours ! Au contraire, il les défend depuis bien longtemps et avec constance. Mais ce sont les Verts et surtout … la majorité des élus UMP qui s’y opposent avec virulence. Il s’agit notamment de voir l’opposition de certains élus de droite à la tour que propose le maire de Paris dans le 15ème ardt.Tours Paseo de la reforma Mexico.JPG

    Force est donc de constater que Sarkozy et Delanoë sont d’accord sur les tours et que le message offensif et réaliste du Président devait sûrement s’adresser à la majorité des élus de droite de Paris qui ne partagent cette approche moderne…

  • Lettre de Nicolas Sarkozy sur Florence Cassez

    J’ai reçu, ce matin, une lettre du Président de la République en réponse aux vœux que je lui avais adressés. Il avait, en effet, été le premier destinataire de mes « 2009 cartes pour soutenir Florence Cassez. »
    Si évidemment, dans un tel courrier, Nicolas Sarkozy ne peut avoir qu’un langage diplomatique, il précise toutefois sans la lette qu’il m’adresse que « c’est pour moi l’occasion de vous exprimer mon estime pour l’action que vous menez en faveur de Madame Cassez » ajoutant « soyez assuré que les autorités françaises continueront de suivre la procédure en appel.. » Un message réconfortant signé directement du chef de l’Etat et non d’un conseiller montrant que le dossier de Florence est toujours suivi au plus haut niveau.
    En attendant, je compte sur celles et ceux d’entre vous qui n’ont toujours pas envoyé leur carte à Florence à le faire. Je l’ai encore longuement au téléphone lundi et vous courriers l’aident énormément. Merci pour elle !

    Lettre Nicolas Sarkozy Florence Cassez.jpg

     

  • Un budget de l’Etat insincère

    On se demande vraiment pourquoi le gouvernement s’obstine à faire discuter un budget finalisé cet été, présenté en septembre, et qui ne prend pas en compte la crise fincière qui secoue la planète et n’épargne pas la France… Pourquoi nous refait-on toujours le coup du nuage de Tchernobyl qui, comme par hasard, s’arrêterait aux frontières dela France.
    Si l’on peut se réjouir que Nicolas Sarkozy ait joué, avec Gordon Brown notamment, un rôle moteur en Europe ces derniers temps, il des difficile de comprendre l’obstination française à ne presque rien changer dans le budget 2009.
    Pourtant, de Dominique de Villepin à Alain Lambert, sans oublier les socialistes, de nombreuses fois réclament des adaptations substanceilles du budget 2009 de la France dont les prévisions de croissance sont totalement obsolètes et faussent tout. Même Alain Lambert, qu’on ne peut soupçonner de rapprochement avec M. Bayrou ou le PS, réclame que le budget 2009 revienne sur une partie des 15 milliards accordés par le gouvernement français dans son paquet fiscal de 2007. A moins que le gouvernement, une fois de plus alourdisse la dette qui atteint déjà 1200 milliards d’euros… quoiqu’il décide, une chose est sûre, le budget examiné par les parlementaires est insincère.

  • 1300 milliards pour les banques, 10 pour le sida ?

    La crise financière a parfois du bon : elle démontre que lorsqu’il y a une volonté politique, on peut trouver les moyens pour tenter de sortir d’une crise. Les Européens ont trouvé 1300 milliards d’euros et la France 360 milliards pour les Banques Françaises. On peut se réjouir d’ailleurs du rôle du chef de l’Etat français pour tenter de nous sortir de la crise.Central_Bank_041107.jpg
    Mais dans le même temps, la mobilisation de telles sommes laisse rêveur. On sait qu’aujourd’hui seuls 3 millions des 9 millions de personnes qui vivent avec le sida, et qui en ont un besoin urgent, ont un traitement. Pourtant, il faudrait juste 10 à 12 milliards pour soigner ces 7 millions de personnes – surtout des Africains – qui meurent dans une indifférence totale – aujourd’hui 5700 personnes vont mourir du sida. Avec l’effort qui est fait en faveur des banques, on peut espérer que les Etats vont comprendre qu’empêcher 7 millions de personnes de mourir est aussi possible. Et pour des sommes dérisoires comparés à celles mobilisées aujourd’hui. Encore en faut-il la volonté… Nos vies valent bien celles des banques, non ?

  • Hommage à nos soldats

    Aujourd’hui se déroule la cérémonie en hommage aux 10 soldats français tués lors d’une embuscade tendue par les talibans en Afghanistan. Sans oublier les 21 blessés.

    Face à une telle tragédie, ce n’est pas le moment de polémiquer : les militaires et les familles endeuillés ne le comprendraient pas. A juste titre.Drapeau français.jpg

    Pour le moment, il s’agit de s’associer à l’hommage que le président de la République rendra à ces militaires morts pour la France, aujourd’hui, dans la cour des Invalides.

    A la rentrée parlementaire, le temps du deuil passé, il appartiendra alors aux parlementaires de dire si la présence de l’armée française en Afghanistan doit être maintenue et pour quels objectifs.

  • Interview au Parisien suite au décès du jeune Rémy SaLvat

    parisien_du_15_aout_2008.JPG

  • Rémy Salvat : Pourquoi tant d’acharnement ?

    Comme après le décès du jeune Vincent Humbert ou celui de Chantal Sébire, la machine judiciaire s’est mise en route immédiatement après le décès de Rémy.
    Personne ne doutait de la volonté d’abréger une vie qui n’en était plus une à leur point de vue pour Vincent et Chantal. Un livre pour l’un, de nombreuses déclarations aux medias pour l’autre attestaient d’une volonté de mourir. Et pourtant, pendant deux ans, Marie Humbert fut interdite de quitter le territoire national et dut passer plusieurs expertises psychiatriques. Depuis le décès de Chantal Sébire, la justice cherche celui qui serait coupable d’une provocation au suicide de Chantal ! Insensé. Inhumain même.
    Et comme si la douleur qu’ont suscitée ces précédentes affaires n’avait pas existé inutilement, la justice n’a même pas attendu le temps du deuil pour « voler » le corps de Rémy à sa famille, quelques heures avant l’enterrement programmé, et commencer à auditionner ses proches. Certes, des questions peuvent être posées, mais ne pouvait-on laisser à cette famille le temps de faire son deuil d’autant qu’on semble déjà disposer d’éléments prouvant la volonté de Rémy ?Rémy salvat.jpg
    A voir la justice si prompte dès qu’il s’agit d’euthanasie et si lente pour des crimes crapuleux, on en vient à se demander pourquoi tant d’acharnement ?
    Ne serait-ce pas parce que nos gouvernants craignent une telle pression de la population pour changer la loi ? En tentant de mettre le doute sur le vrai sens du départ des Vincent, Chantal ou Rémy, ils croient retarder une législation de liberté que chacun sait aujourd’hui inéluctable, car indispensable. Et leur discours se répète en boucle : « Il ne faut pas légiférer sous le coup de l’émotion » et « La loi Leonetti doit être mieux expliquée et mieux comprise ». Absurde !
    Mais, en attendant cette loi de liberté, verra-t-on un juge mettre en cause le pouvoir pour inhumanité ou non assistance à personne dans la souffrance ? C’est une question que l’on peut se poser après l’ultime interpellation de Rémy au pouvoir.

  • Ne plus laisser les Rémy, Vincent et Chantal à leurs souffrances !

    A des milliers de kilomètres de Paris, je viens d’apprendre le drame qu’ont vécu Rémy, se maman Régine et sa famille.
    Atteint d’une maladie mitochondriale depuis l’âge de 6 ans, Rémy, qui avait aujourd’hui 23 ans, ne pouvait plus du tout marcher et souffrait terriblement comme l’a rappelé sa maman en annonçant qu’il s’était suicidé dimanche.
    Rémy avait écrit au président de la République pour lui demander de changer la loi pour l’autoriser à être aidé à mourir. Le 6 août, Nicolas Sarkozy lui répondait qu’il ne pouvait répondre à la demande de Rémy pour des « raisons philosophiques et personnelles.» Après cette réponse, il a décidé d’en finir. Seul.mains.jpg
    Sans avoir tous les éléments, il faut bien sûr être prudent. Mais en même temps, on ne peut que compatir au malheur de Rémy et de sa famille. Contrairement à ce qu’on nous dit, ce drame, comme ceux de Chantal Sébire ou de Vincent Humbert -, ne sont pas exceptionnels. Des milliers de familles les vivent en France. Si on avait une loi, comme aux Pays Bas, ce serait 2% des morts qui auraient lieu par euthanasie, soit plus de 10.000 personnes par an ! Va-t-on encore longtemps rester sourds à ces souffrances que la médecine ne peut soulager ?
    Comment peut-on encore tolérer qu’on ait laissé Rémy seul face à son drame alors qu’à une heure de Thalys de chez lui, en Belgique, il aurait pu être aidé et non pas laisser dans la solitude affronter ses derniers instants ?
    Comment enfin comprendre notre président et les hommes politiques qui préfèrent laisser passer leurs convictions personnelles et religieuses, à l’image d’une Christine Boutin, plutôt que de défendre une conception laïque de la fin de vie, c'est-à-dire une loi de liberté qui permette, pour les personnes qui le demandent expressément en fin de vie ou en cas de souffrance atroces à être aidés à partir ?
    Combien faudra t-il encore de Rémy, de Chantal de Vincent pour obtenir une loi Républicaine comme nos voisins hollandais, belges et demain luxembourgeois ont eu l’humanité de mettre en place eux qui ont des pourtant des régimes monarchiques ?

  • Réponse de Nicolas Sarkozy

    Lettre Sarkozy.JPG

  • Lettre à Nicolas Sarkozy

    Comme vous le savez, le 16 juillet 2008, le Sénat des Etats-Unis a décidé de mettre fin à l’interdiction d’entrée des séropositifs sur le territoire américain, via un amendement voté dans le cadre d’une loi globale sur le programme PEPFAR (President’s Emergency Plan for AIDS Relief). Je ne cesse de me réjouir de ce vote alors que, depuis 1993, les séropositifs n’ont pas le droit de poser un pied sur le sol américain !Nicolas_Sarkozy_%282008%29.jpg
    Pour autant, il est de ma responsabilité d’appeller à la prudence quant à l’application effective de cette mesure : en effet, il ne faut pas oublier que George W. Bush avait, le 1er décembre 2006, déclaré qu’il mandatait deux de ses ministres pour mettre fin à ces discriminations. Concrètement rien n’a été fait à ce jour.
    C’est pour cela que, par une lettre transmise le 22 juillet, j’ai demandé officiellement à Nicolas Sarkozy, président de la République française et actuellement président de l’Union européenne, d’intervenir auprès de George W. Bush afin que celui-ci ratifie et applique effectivement la décision du Sénat mettant fin aux discriminations !
    Voir l'article de Illico (ici), Romandie News (ici), Afrik.com (ici). 

  • La réforme constitutionnelle… malgré tout !

    Cette semaine se déroule à Versailles la séance du Congrès du Parlement consacrée au vote de la réforme institutionnelle.
    Je l’ai souvent dit ici : en créant Aujourd’hui, Autrement j’ai défendu une 6ème République. Jonathan Denis continue à la tête de ce jeune parti ce combat important.
    La réforme présentée par le président de la République est loin de cette République que j’appelle de mes vœux. Bien loin…
    Mais cette réforme apporte des avancées démocratiques incontestables et revalorise le Parlement tout en donnant des droits nouveaux aux Français.Assemblee_Nationale.jpg
    Alors pourquoi faire la fine bouche : de peur qu’on attribue le succès d’une telle réforme au Président ?
    Refuser des avancées au prétexte qu’elles sont totalement insuffisantes – et c’est incontestable – ou par seul calcul politicien ne m’apparaît pas sage. Tout ce qui va dans le sens de la démocratie doit être pris. Il sera temps après de demander enfin la révolution institutionnelle dont nous avons besoin.
    Alors, à reculons certes, mais oui à la réforme constitutionnelle… malgré tout !

  • Non au retour de l’ORTF !

    logo France Télévisions.gif71% des Français estiment, dans un sondage du CSA pour Le Parisien, que la nomination du président de France Télévisions par le président de la République est une mauvaise chose. Avec bon sens, les Français s’opposent à une reprise en mains totale de la télévision publique par le pouvoir politique comme au bon vieux temps de l’ORTF où Alain Peyrefitte n’hésitait pas à appeler les chaînes pour censurer des programmes et des infos. Chacun constate que le pouvoir actuel ne manque pas de relais dans bien des medias audiovisuels ou écrits. Nommer le président de France Télévisions par le chef de l’Etat aurait comme conséquence un assujettissement total du service public au pouvoir en place. Ce n’est pas acceptable aujourd’hui…

     

  • La France préside l’Europe

    Union européenne carte.pngC’est aujourd’hui que la France prend la tête de l’Europe pour six mois. Un événement important pour notre pays qui va pouvoir prendre des initiatives pour pouvoir redonner des couleurs à notre Union Européenne bien pâle depuis le non irlandais au traité de Lisbonne.
    C’est peu dire que de rappeler que Nicolas Sarkozy est particulièrement attendu pour ce deuxième semestre 2008. L’Europe est aussi l’avenir de la France !

  • 230 milllions pour les soins pallitifs, bravo, mais…

    Logo admd grand.JPG

     

     

    Bien sûr, vendredi dernier, je me suis réjoui de l’annonce faite par le président de la République d’une augmentation des moyens alloués aux soins palliatifs, en France à hauteur de 230 millions d’euros. En effet, dans notre pays, la prise en charge de la douleur et de la fin de vie est très largement imparfaite.
    Pour autant, ces moyens resteront insuffisants pour atteindre l’objectif idéal de 5 lits de soins palliatifs pour 100 000 habitants. Et également insuffisants pour atteindre le niveau de pays européens comme la Belgique (3,5 lits pour 100 000 habitants, contre 1,2 % actuellement en France) qui, tout en ayant voté une loi sur l’euthanasie, s’est également dotée d’une grande loi sur les soins palliatifs. En doublant en 4 ans le nombre de places, la France ne pourra accueillir, au plus, que 30 % des patients qui devraient intégrer une unité de soins palliatifs. Que faisons-nous alors des 70 % restants ?
    Avec l’ADMD, je regrette que cette annonce ne soit pas accompagnée par une annonce sur l’aide active à mourir parce que, quelle que soit la qualité de ces soins palliatifs et le dévouement de son personnel , il existe en France (10 000 selon une estimation fondée sur les chiffres de nos voisins néerlandais, soit 2 % des décès aux Pays-Bas) des personnes qui souhaitent terminer leur vie debout, chez eux, entourés de leurs proches.
    J’espère enfin que cette annonce ne viendra pas court-circuiter le travail mené actuellement par Jean Leonetti dans le cadre de la mission d’évaluation de sa propre loi qui lui a été confiée par le Premier ministre même si les premières auditions ne permettent pas beaucoup d’optimisme quant aux conclusions de cette mission.

  • 3 idées pour Nicolas Sarkozy

    Selon la presse d’hier matin, 3 juin, à l’issue d’une réunion au Palais de l’Elysée, le président de la République aurait dit à quelques-uns de ses soutiens les plus fidèles : « Tout le monde peut avoir des idées du moment que ça va vers l’avant et pas vers l’arrière ».
    Fort de cette demande, j’ai écrit à
    Nicolas Sarkozy afin de lui faire trois propositions de réforme sociétale pour que la France poursuive sa marche dans le sens de l’Histoire.
    La première, c’est la légalisation du mariage civil pour les couples de même sexe. En 1999, certains parlementaires de la Droite ont entrainé l’ensemble des partis libéraux vers l’outrance, engendrant une défiance à leur égard des parties les plus jeunes et progressistes de la population française. Nicolas Sarkozy lui-même a reconnu, il y a quelques années, l’erreur fondamentale alors commise.1429090319.JPG
    La deuxième, c’est un accompagnement du travail parlementaire actuellement réalisé pour modifier notre législation sur la fin de vie. Comme l‘a dit le candidat Sarkozy avant son élection en 2007, la souffrance appartient au malade et non à celui qui se tient à côté du lit. Il faut à présent légiférer, comme l’ont fait avant nous en Europe les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg, afin de prévenir les drames comme ceux de Chantal Sébire, Vincent Humbert, Hervé Pierra ou Maïa Simon.
    La troisième, c’est une mobilisation internationale en faveur de la liberté de circulation des personnes séropositives. La France, sous l’autorité du Président de la République, va prendre dans moins d’un mois la présidence de l’Union européenne. En la matière, notre pays est exemplaire et doit agir afin que les personnes séropositives ne subissent plus, en restant prisonnières de leurs frontières, une double peine.
    D’autres chantiers pourraient être ouverts. Ceux-là sont symboliques de ce que la France doit faire pour rester la Patrie des Lumières et un modèle pour les libertés individuelles.
    J’espère avoir une réponse… On peut rêver !

  • L’Europe repart grâce à Nicolas Sarkozy … mais

    13f28237aeb0bc5fa32b89a2aba2ba37.jpgIl faut reconnaître que l’énergie et la force de conviction de la chancelière allemand et surtout du président français , Nicolas Sarkozy ont en partie payé , car les pays de l’Union Européenne ont accepté l’éventualité d’un traité simplifié. Car , ne nous y trompons pas , ce traité simplifié si ardemment défendu par notre président n’est pas encore adopté définitivement. Mais il est sur de bons rails.
    En attendant son adoption définitive , bien des aspects positifs de ce futur texte permettront un fonctionnement meilleur de nos institutions communautaires. Même , et c’est là un vrai regret , si la charte des droits fondamentaux ne sera adoptée que par les Etats qui l’acceptent. Déjà , la Grande-Bretagne s’y refuse. Dommage !